Dans l’article « Le Blog : Source stratégique SEO de l’inbound marketing », nous avons évoqué l’intérêt d’animer un Blog, de diffuser du contenu de qualité. Aujourd’hui, je vous présente les différences existants entre les outils de gestion de contenu.En effet, il existe une pléthore d’outils permettant de faire de la gestion de contenu qui n’ont pour autant pas les mêmes finalités.
Focus sur les technologies préalablement utilisées
Historiquement, dans le web, une technique relativement simple consistait à construire des pages HTML (HyperText Markup Language) liées les unes avec les autres par des hyperliens (balises <A>, ou anchor).
Certaines initiatives visaient ainsi à construire les sites web en apportant une certaine cohérence entre toutes ces pages.
Des outils comme Frontpage de chez Microsoft ou InDesign de chez Adobe ont depuis grandement facilités la vie des Webdesigner sur la construction des pages et la navigation entre elles.
Ainsi, l’avènement du Web 2.0, plus simple, plus fun, plus dynamique, plus communautaire a permis une meilleure gestion des contenus . Il est dès lors apparu des outils offrant la possibilité à toute personne identifiée de participer à la rédaction de contenu sur une plateforme dédiée.
Focus sur le CMS et le WCM
Ainsi, la gestion de contenu prend plusieurs formes, notamment au travers d’outils tels que les CMS (Content Management System), les WCM (Web Content Management), les ECM (Entreprise Content Management), et même les Wikis. Même s’ils ont tous vocation à gérer du « contenu », ils ne visent pour autant pas le même objectif en termes de réalisation.
Les CMS, ou gestionnaires de contenus fournissent un cadre de rédaction à du contenu éditorial. Le WCM se focalise sur des publications Web.
Plus en détail…
Ce contenu éditorial possède un système de contrôle des versions éditées. Il respecte des statuts de publication comme par exemple : « Brouillon », « A relire », « A mettre en forme », « A publier ». Bien entendu ces gestionnaires de contenu permettent l’insertion de contenu multimédia. Web 2.0 oblige, ils permettent l’affichage de vidéos, images et sons.
Pour chacun de ces contenus, il est d’ailleurs possible d’associer des informations appelées méta-données. Elles permettent une recherche, un référencement, des modalités d’affichage différent selon le contexte d’utilisation.
Le WCMS arme absolue des bloggeurs
Cet outil s’avère indispensable pour publier des articles, récupérer des commentaires et donc du trafic.Parmi les CMS et WCM les plus connus, on trouve Joomla!, Drupal, WordPress ou TYPO3. Si l’objectif souhaité consiste à faire aire du e-Commerce, il s’avère possible d’ajouter des plugins permettant de gérer un référentiel article avec un CMS spécialisé comme Magento, Jahia ou Prestashop….pour ne citer que les plus connus.
Un point sur les wikis
Les wikis sont eux aussi des gestionnaires de contenu très proche des CMS. Leurs différences principales résident dans le fait qu’ils ne fonctionnent pas sur un mode Publication/Consommation.
N’importe quel abonné ou utilisateur authentifié peut compléter,corriger,amender un article commencé par une autre personne.
Nous sommes ici dans un contexte d’enrichissement collaboratif, voir communautaire. On retrouve des mêmes capacités équivalentes en termes de mise en page , d’insertion de médias mais sans toutefois avoir la possibilité systématique de commenter.
Pourquoi commenter puisque je peux corriger, me direz-vous ?
Et bien c’est là toute la complexité de la modération de ce type d’outils.Les Wikis sont souvent utilisés dans les entreprises pour constituer une source de données commune. Ils permettent de pérenniser et de capitaliser facilement sur un support web sans entrer dans une gestion de document complexe. L’exclusion mutuelle empêche par exemple un utilisateur de modifier un article tant qu’un autre utilisateur est en cours de rédaction. Ceci évite que le document soit modifié par deux utilisateurs en même temps et qu’au final le dernier à enrichir le document prenne la main sur le contenu , ce qui peut être le cas pour les outils de type ECM. Quelques exemples de Wikis connus : MédiaWiki, Confluence ou XWiki …
La gestion de contenus pour les entreprises ?
L’ECM, outil d’entreprise ne se trouve pas nécessairement adapté à la publication.Face à la diversité des contenus électroniques, semi-structurés ou non structurés (textes, tableaux, portails intranet, sites web) présent au sein des organisations, les entreprises ont dû s’organiser pour structurer leurs données.
L’ECM est un outil qui vise ainsi à faire converger tous les contenus vers un référentiel central.
Ainsi, l’ECM propose les mêmes fonctionnalités que les CMS, WCMS, Wiki et les DAM (Digital Asset Management). Ils visent à stocker des ensembles de médias bien plus larges que ceux utilisés dans le cadre des CMS ou de la Gestion Electronique de Documents. Cependant il se focalise davantage sur des documents de l’entreprise devant être référencés pour être réutilisés. En effet il embarque des fonctions de Workflow, de validation permettant de faire un suivi de l’avancé du statut d’un contenu dans la plateforme.
Choisir votre outil de gestion de contenu en fonction de vos besoins
Ces outils sont plutôt dédiés à des entreprises de taille intermédiaire avec une organisation complexe. Pour autant, ce type d’outils peut aussi s’avérer utile pour des petites entreprises devant gérer beaucoup de documentation comme les cabinets d’avocats.Certains éditeurs vendent cette solution comme la pierre angulaire de la gestion du contenu de l’entreprise.Les leaders du marché sont des grosses organisations comme EMC, FileNet ou Open Text.
Les CMS, quant à eux, permettent une publication rapide et guidée, relativement aisée avec des interfaces très User-Friendly. Ils s’avèrent cependant limitées quand à leur capacité de composition de pages, dès lors que vous ne possédez pas de compétences spécifiques pour les enrichir en code.
En conclusion…
Dans un prochain article, je reviendrais sur les aspects du Web 3.0 et ses atouts majeurs pour votre entreprise.
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